Biographie,
liens intéressants
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Né
le 4 septembre 1768 à Saint-Malo (Napoléon Bonaparte
est né le 15 août 1769).
Embarque le 8 avril 1791 pour l'Amérique (le 21 juin le roi louis XVI est arrété à Varennes), aurait rencontré Georges Washington. De retour en France en 1792, il se marie avec Céleste Buisson de la Vigne. Juin 1792, pélerinage à l'Ermitage de Jean-Jacques ROUSSEAU. Juillet
1792, départ en émigration à Londres avec d'autres
royalistes bretons. Sa mère est arrêtée, ces amis
et son frères sont guillotinés. Retour en France en 1800, Napoléon est au pouvoir. Publication d'Atala en 1801. 1803: Secrétaire
de légation (d'ambassade) à Rome, voyage à Naples
en 1804 et publication de la Lettre à M.de Fontanes sur la campagne
romaine (j'en recommande la lecture). 1805: Voyage en Suisse à Coppet chez Mme de Staël. 1806-1807:
Voyage de Paris à Jérusalem et retour par l'Espagne. 27 mars 1809 publication des Martyrs (encore lisible, alors que le "Génie du christianisme" me semble hors d'accés pour le commun des mortels du 21ème siècle). 1811: Election à l'Académie Française, publication du Voyage de Paris à Jérusalem (lecture recommandée pour la recherche du site oublié de Sparte, les références mythologiques et historiques, l'abhoration des turcs qui occupent la Grèce...) et début de rédaction des Mémoires. |
Mme Récamier |
Juin-Juillet 1814: Lecture des Aventures du dernier Abencérage(Rene) chez Mme Récamier (son dernier grand amour). 1815: Ministre
de l'Intérieur, retour du Roi de France à Paris.
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1838: Installation rue du Bac à Paris. 1844: Publication de la Vie de Rancé. |
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Photo de la demeure |
1848:
Insurrection populaire et abdication de Louis-Philippe. Deuxième république française. Chateaubriand meurt le 4 juillet 1848, rue du Bac à Paris. |
spiral30.html | Le
cahier à spirales Chateaubriand.
René
publié en totalité sur le Web |
La solitude absolue |
Florilège
de la poésie Française |
Sur les traces de Chateaubriand | En français. |
Un peintre roumain : VELICU | Made by YAPI |
Quelques
extraits du romantisme de Chateaubriand: Tantôt j'aurais voulu être un de ces guerriers errant au milieu des vents, des nuages et des fantômes ; tantôt j'enviais jusqu'au sort du pâtre que je voyais réchauffer ses mains à l'humble feu de broussailles qu'il avait allumé au coin d'un bois. J'écoutais ses chants mélancoliques, qui me rappelaient que dans tout pays, le chant naturel de l'homme est triste, lors même qu'il exprime le bonheur. Notre coeur est un instrument incomplet, une lyre où il manque des cordes, et où nous sommes forcés de rendre les accents de la joie sur le ton consacré aux soupirs. « Le jour, je m'égarais sur de grandes bruyères terminées par des forêts. Qu'il fallait peu de chose à ma rêverie ! une feuille séchée que le vent chassait devant moi, une cabane dont la fumée s'élevait dans la cime dépouillée des arbres, la mousse qui tremblait au souffle du nord sur le tronc d'un chêne, une roche écartée, un étang désert où le jonc flétri murmurait ! Le clocher solitaire s'élevant au loin dans la vallée, a souvent attiré mes regards ; souvent j'ai suivi des yeux les oiseaux de passage qui volaient au-dessus de ma tête. Je me figurais les bords ignorés, les climats lointains où ils se rendent ; j'aurais voulu être sur leurs ailes. Un secret instinct me tourmentait ; je sentais que je n'étais moi-même qu'un voyageur ; mais une voix du ciel semblait me dire : « Homme, la saison de ta migration n'est pas encore venue ; attends que le vent de la mort se lève, alors tu déploieras ton vol vers ces régions inconnues que ton coeur demande. » « Levez-vous vite, orages désirés, qui devez emporter René dans les espaces d'une autre vie ! Ainsi disant, je marchais à grands pas, le visage enflammé, le vent sifflant dans ma chevelure, ne sentant ni pluie ni frimas, enchanté, tourmenté, et comme possédé par le démon de mon coeur. |